09-COMMANDE-GAUTTIER

Invité

Coucou,

Allez je fais ça bien pour une fois, enfin en espérant que c'est bien comme ça qu'il faut remplir (j'ai des heures de sommeil en moins donc pas l'esprit très clair).
Merci d'avance et bon courage ! je crois que t'as pas mal de boulot en ce moment.

Citation :: Bon de commade :

Votre fiche sans Tenue : https://2img.net/r/ihimizer/img194/9913/cira20130318233725.png
https://i.imgur.com/d07pc0Q.png

Adaptation galerie préciser l'artiste : Valeryane

Création modèle par lien : n°31 de la galerie dame
https://nsa34.casimages.com/img/2014/08/04/140804085601615172.png

Couleurs :
- sous chemise et manche : blanche
- sous jupon et bustier : bleu foncé
- sur jupon et lacets : bleu clair
(les même couleurs que pour celle là en fait : https://nsa33.casimages.com/img/2014/08/04/140804085635263654.png )

Couleurs cheveux : châtain

Coiffure panneaux et numéros : coiffure du modèle 31 pour la robe bleu (donc la 3 du panneau 1 je crois)

Date butoir pour votre commande : mi février si c'est possible

Messages : 2310 Date d'inscription : 04/10/2014 Ville RP : Pau

Se faisant violence pour délaisser perles et dentelles, pour quelques minutes, Gauttier s'aventura dans les salons de l'atelier. Le concours royal l'obsédait au point qu'il refuse de s'alimenter, de fermer l’œil tant que sa création n'était pas parfaite. Il avait subtilisé une corbeille de fruits à la blondinette, action qui était similaire à voler une sucette à un enfant. On prend et on lève bien haut. Parce qu'un rase-motte ne peut rivaliser une grande baguette qu'est Gauttier. Sauf si le rase-motte est fourbe et a la brillante idée de s'attaquer aux fondations même de la structure du grand: les tibias. C'est pourquoi faut ensuite se tirer vite fait.
Jetant un coup d’œil dans chaque salle. Il remarqua qu'une cliente attendait patiemment. Endroit idéal pour y consommer le fruit de son vol tout en se donnant une excuse en acier trempé: c'est pour la cliente!

-"Bonjorn,"

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Le Béarnais déposa sa corbeille de fruits sur la table, contenant quelques anachronismes sans doute et que l'excuse "j'habite à la frontière espagnole et je bénéficie d'un microclimat" ne pourrait excuser. Puis, il mit un bras dans son dos et inclina le buste pour se présenter:

-"Louis Gauttier, graine de créateur. Soyez la bienvenue chez nous."

Il consulta la commande et observa la date tout en se demandant combien y a-t-il de jour dans le mois de février. La bonne nouvelle pour maîstre Val, c'est qu'elle n'allait plus avoir à se farcir son apprenti couturier pendant trois jours. Pas trop con, il comprenait qu'elle avait du boulot et la mauvaise nouvelle... y en a pas.

- "Mercè pour vostre commande. Ne vous inquiétez pas on s'occupe de vous."

Invité

(hop là ! j'étais en hrp moi Smile

comme d'hab en fait mais du coup....)

Les minutes s'écoulaient et la jeune fille patientait à la plus grande surprise de qui la connaissait. Oui, la brune ne pouvait pas vraiment être qualifiée de personne calme et patiente SAUF quand il s'agissait de couture. Elle pouvait rester des plombes à poireauter pour avoir le droit de voir sa ou ses tenues arriver. La couture était un art, ce n'était pas une question de 3 coups de ciseaux, un ruban et paf t'es habillée pour l'hiver, non. Ses vêtements étaient ses chouchou et il n'était pas question de les stresser pour qu'ils arrivent plus vite. Bref, Cira attendait.

Bonjorn,

Tournant la tête vers la voix, la quasi Flamande, pour ne pas citer tout les coins où elle a vécut, regarda un jeune homme s'approcher avec une corbeille de fruits dont certains étaient inconnu donc louches.

Louis Gauttier, graine de créateur. Soyez la bienvenue chez nous.
Cira de Leffe, cliente compulsive.

Elle lui tendit son bon de commande et attrapa une pomme parce que ça au moins, elle savait d'où ça venait.
Croquant dans le fruit, elle le laissa lire sa demande en espérant que les délais iraient et qu'elle avait été assez claire surtout au niveau des couleurs.

Merci.
Dites, vous n'êtes pas là depuis longtemps vous. Vous apprenez ou vous avez déjà des créations en vente ?

Tant qu'à être là, autant en profiter...

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Code:: [url=http://rendezvous.forumactif.com/][img]http://image.noelshack.com/fichiers/2015/07/1423941608-bleu-clair.png[/img][/url]

Messages : 2310 Date d'inscription : 04/10/2014 Ville RP : Pau

Par magie, ou pas, le bon de commande donné par Cira fût livré à Maistre Val. Après tout cet endroit était hanté par des fées, il parait. Gauttier prit appui sur la table et esquissa un léger sourire amusé:

- "Cliente compulsive dites-vous? Vous devez faire le bonheur de vos couturiers et être une véritable poule aux œufs d'or."

Et ça devait entamer pas mal les coffres d'écus. Pour le moment était compulsif de la décoration intérieure, du moins lorsqu'il avait du temps.

- "Donc être habitué à cet endroit."

C'était râpé pour l'intro première accueil et tout. Tout en parlant Gauttier piocha, à son tour, un fruit dans la corbeille, qu'il observa un peu. Figa (figue) pas de pot, un fruit un peu tendu à manger. Il échange sa figue contre une bonne vieille pomme.

- "Vous devez donc être habituée aux accueils. Quelle note me donneriez-vous en prenant une échelle allant de 1 à 10?"

Oui, il était curieux de savoir comment il se débrouillait, curieux de connaitre son niveau de hôte d’accueil.

-"Je suis encore en phase d'apprentissage, si on veut. Je cherche mon style, ce qui est assez compliqué. Cela dit, selon le Maistre, je serai quelqu'un de talentueux qui pourra assez rapidement voler de ses propres ailes. Il faut juste que je me décide."

Il passa son pouce sur sa barbe de deux jours qui commençait à prendre possession de son visage et grimaça. Il était très soucieux de son apparence, pire qu'une femme et détestait avoir l'air négligé.

- "Actuellement, je dispose que d'une tenue que je peux reproduire aisément. Je travaille sur deux modèles. L'un qui viendra agrémenter le catalogue que prépare. L'autre à destination de Sa Majesté la reine, pour le concours. "

Puis, paff, de nouveau la magie où plutôt ses personnes discrètes qui vous facilites la vie et vous épaules dans vostre quotidien. Gauttier cessa de s’appuyer sur la table et déclara:

- "Je crois que vostre commande est arrivée Madomaisèla de Leffe"

Invité

Je ne sais pas si je fais leur bonheur car quand je sais ce que je veux, je peux être vraiment pénible. Mon côté perfectionniste dirons nous.

La jeune fille lui adressa un léger sourire avant de réfléchir à la note qu'elle pouvait lui mettre. Le jeune homme n'était pas habillé négligemment, il connaissait les bonnes manières, n'était pas nul en révérence et était de plus très courtois et charmant.

Au premier abord je vous donnerais un 7. Vous êtes aimable, bien habillé et souriant mais...votre barbe montre un certain laisser aller. Soit vous la laissez franchement pousser soit vous vous rasez mais entre nous je pense que rasé vous irait beaucoup mieux. Ensuite, si je compare aux autres ateliers où je vais, les hôtes ou hôtesses ne s'appuient pas sur la table en parlant, ne piochent pas dans les collations réservées aux clients, du moins pas en leur présence, et proposent un siège pour patienter, le temps de savoir si la commande pourra être prise en considération ou si la couturière a des questions pour d'éventuels éclaircissement.
Donc suite à tout ça, nous pouvons partir sur un 5.

Oui, cliente compulsive et jeune fille franche, trop peut être. Mais bon il lui avait demandé et c'était dans l'intérêt du jeune homme que d'essayer de le conseiller et de l'aiguiller sur la conduite à tenir pour qu'il progresse. Il serait déstabilisant et/ou gênant pour lui si un client ou une cliente le remettait à sa place.

Mais passons à un autre sujet, les explications sur ses potentiels talents en couture. Le jeune homme pouvait être une quiche en accueil, si il était doué en couture elle allait l'adorer.

Prenez le temps de vous trouver, vous ne ferez que du meilleur travail. Si vous faites ça sans y croire vraiment le résultat ne sera pas très concluant ou du moins sans âme.

Quand on vous dit que la couture c'est de l'art !

Une tenue c'est déjà bien. J'ai essayé de prendre des cours, c'est une catastrophe et depuis le temps que je suis dessus je n'ai fait que le jupon et sur-jupon.
Je pourrais voir votre modèle ? Ou c'est encore tenu secret ? En tout cas bonne chance pour votre concours.

Et tout en papotant, voila que la robe arrivait. Par l'opération du Grand Barbu, Valeryane assurait un max ! (voui j'ai le droit de parler comme ça nous sommes dans la narration.)

C'est ce que je vois. A croire qu'elle avait mes mensurations sous le coude avant même que j'arrive.
Où puis-je essayer ?

[hrp : merciiiiiiiii Val !!!! au top, rien à changer ! Si tu pouvais juste nous laisser le sujet d'ouvert pour qu'on finisse le rp stp. merci]

(Moui)

Messages : 2310 Date d'inscription : 04/10/2014 Ville RP : Pau

Au fur et à mesure que la cliente donnait une analyse détaillée de l'accueil, Gauttier fronçait les sourcils, mais il tenait quand même compte des remarques.
Barbes, il partageait totalement l'opinion de Cira. Quand on est gosse on aspire à avoir des poils sur le menton, pour être adulte. Chaque jour on s'admire dans le miroir guettant de près la poussée de ce... poil. Et lorsque cela vous arrive, vous en êtes fière. Très fier. Il se souvient avoir paradé fièrement dans tout le château avant de se faire allumer par ses pestes de "sœurs".
Mais une fois l'attrait de la nouveauté passé, c'est vite lassant. Par manque de temps, en raison de ses nombreuses activités, le jeune homme avait fini par se laisser aller à un look, mal rasé.
Pour le Siège, bon... il n'avait pas d'excuses. Donc attention au siège.
Ne pas s'appuyer à une table et ne pas consommer la nourriture des clients... Et s'il sortait l'excuse "faites comme chez vous et à la bonne franquette, ça compte?". Non ça fonctionnerait pas.
La note apporta le coup de grâce à l'apprenti couturier et hôte, qui ne put s'empêcher d'exploser de rire.

- "Cinq sur dix, vous êtes vraiment sans pitié. Cela dit j'apprécie les gens exigeants et je reconnais volontiers manier aisément plusieurs pinceaux et aiguille plutôt que l'accueil. Qui sait peut-être vais je avoir envie de persévérer dans l'accueil..."

Enfin, peut-être mais pas tout de suite. Les tenues de Gautier, c'était un sujet un peu délicat. Il n'était jamais satisfait de lui ce qui compliquait tout.

- "La tenue n'est pas vraiment secrète. Cela dit, depuis que je l'ai réalisé mon style à un peu évoluer et n'est plus en phase avec ce que je faisais. Je vous en montrerai peut-être une autre, à vostre prochaine venue. Comme vous êtes cliente compulsive vous reviendrait certainement."

Il inclina légèrement le buste:

-"Je reçois humblement vos encouragements et je vous en remercie. "

Le concours. Sa participation avait pour but avant tout de doubler les chances de l'atelier d'obtenir la victoire. Gauttier maniait l'aiguille au feeling et à l'affectif, se basant sur les sensations du moment mais aussi ce que lui évoquaient les gens. C'est pourquoi créer pour des inconnus était assez difficile pour lui.
Puis la question délicate de l'essayage. Pour tout dire il n'avait aucune idée de quel état la procédure d'essayage. Il réfléchit un instant et trouva une solution. Un paravent, il faut un paravent.

- "Fichtre, il faudra songer à placer des paravents un peu partout"

En plus, c'est très esthétique, ça pourrait donner un plus à la décoration. Il pointa la sortie de l'index tout en disant.

-"Je vous propose ceci. Je quitte les lieux, vous verrouillez la porte et vous prévenez lorsque vous avez terminé."

Et sans attendre une réponse, il se dirigea vers la sortie. Une certitude cependant... sa note risquait encore de descendre.

Invité

L'hôte avait rit à sa note, c'était une bonne chose, au moins n'était-il pas susceptible et point trop orgueilleux.

Vous m'avez demandé mon avis, je vous le donne par rapport à ce que je connais après tant que vous ne crachez pas par terre ni allez visiter votre nez avec votre doigt ça me convient, je ne suis pas spécialement difficile. Ce qui compte c'est que le bon de commande soit bien remit à la couturière et que la tenue commandée revienne en bon état. Le reste, c'est de la décoration.

Était-ce pour le rassurer ou se faire bien voir qu'elle avait dit ça ? Même pas. Certes elle avait un rang mais elle était loin de s'embêter avec le chichi surtout quand ce n'était pas spécialement utile. La preuve en était de la robe qu'elle avait commandé. Elle n'était certainement pas pour parader mais plutôt pour être à l'aise pendant ses escapades.

Oh oui il y a des chances pour que je revienne. Ça sera donc avec plaisir que je passerais voir vos oeuvres.

La jeune fille lui adressa un sourire et ne put s'empêcher de rire en le voyant chercher un paravent et disparaître. Elle s'approcha de la porte, la ferma à clé puis s'approcha de sa robe et se déshabilla avant de l'enfiler. Son chignon s'accrocha dans la bataille et elle enleva les épingles pour secouer sa tignasse et y remettre de l'ordre.
Prête, elle retourna à la porte et déverrouilla avant de l'ouvrir et de se reculer.

Alors ? Que dit votre oeil de couturier ?

La jeune fille se retrouva légèrement mal à l'aise devant le futur regard scrutateur mais bon elle ne pouvait pas partir avec quelque chose d'un peu trop long ou trop large.
Silencieuse, elle attendit sa note.

Messages : 2310 Date d'inscription : 04/10/2014 Ville RP : Pau

Une fois dans le couloir Gauttier s'adossa au mur face à la porte et patienta. Avant de quitter le salon, le jeune homme avait prit soin de ne pas lâcher sa pomme ce qui lui permettait de s'occuper pendant l'attente. D'ailleurs... est-ce que l'attente allait être longue? Peut-être, mais sans doute moins long que si c'était lui qui devait s'habiller.
Au bout d'un moment, le son de la clé tournant dans la serrure annonça une ouverture imminente de la porte. Il décida de cesser de s'aider du mur pour rester debout, ça le fait pas non plus quand on est hôte.

-"Mon avis?"

Il observa la robe avec soin, tourna un peu autour de Cira histoire de ne louper aucun détail tout en laissant parfois s'échapper des légers "hum" pensif. Il finit par se stabiliser face à elle et déclara:

- "La tenue vous sied à ravir.
Pas de flottement, pas de plis disgracieux. La longueur des manches est correcte, et il en va de même pour le bas de la robe. On sent vraiment bien que Maistre Valeryane connait par cœur le modèle pour qui elle a créé. Si j'avais dû créer pour vous, à l'heure actuelle vous seriez transformée en hérisson tant il y aurait de retouches à faire."

Gauttier tenait plus du bourreau que du couturier. Il n'était pas encore en mesure de tailler à la perfection et de surfilage. Il martyrisait toujours des modèles avec des épingles. Mais ça viendrait, ça viendrait. Par contre il se garda de commenter le choix de tenue de la jeune femme, qu'il jugea néanmoins intéressante et surprenant pour une personne qui n'était pas issue du peuple. Mais la simplicité c'est bien, surtout lorsqu'on est jeune. Aucune faute de goût de la part de la cliente.

-"Mais, je pense que le plus important reste que cette tenue vous plaise et vous vous sentiez bien dedans, puisque vous allez devoir la porter"

Invité

Tandis que le jeune homme lui tournait autour, Cira restait droit et immobile. Sous le regard scrutateur elle avait l'impression d'être une marchandise sur le marché même si bien entendu c'était la robe qui avait toute l'attention.

Merci.
Il est vrai que depuis le temps et vu le nombre de robes commandées, Maistre Valeryane a dut prendre l'habitude.

Et il valait mieux car petite et pas épaisse, Cira n'avait rien des canons de beauté de son époque et les patrons des robes devaient souvent être refait ou alors basaient sur ceux d'enfant.

Mais non je suis sûr que vous vous en serez très bien sortit. Ou alors vous serez devenu un avant-gardiste de la mode hérisson.

...ou un précurseur de l'acupuncture en France et Empire. Cira lui fit un léger sourire et hocha la tête.

Exact, elle est confortable et sera très bien pour mes sorties. Même si elle ne le dit pas Mère n'aime pas mes tenues masculines quand je pars vadrouiller alors cela sera un bon compromit.

Et tout en disant ça, Cira laissa ses pensées dévier vers sa mère. Comtesse et triple Vicomtesse, celle-ci était toujours impeccablement mise. Jamais un pli sur ses robes, aucun grain de poussière désobligeant et un chignon toujours bien ajusté où les mèches rebelles étaient prohibées. Enfin heureusement que la mère n'était pas des plus strict et maniaque et laissait à sa fille un certain champ libre.

Spoiler:

Messages : 2310 Date d'inscription : 04/10/2014 Ville RP : Pau

Tenue pour vadrouiller.

Pendant un instant Gauttier resta pensif, le regard perdu dans le vide ou plutôt ses pensées. Cette discussion avait fait germer une idée dans son esprit toujours en quête d'originalité. Une tenue pour noble qui aime vadrouiller quelque chose de fonctionnelle et de classe. Peut-être que cela pourrait en intéresser plus d'une. À retenir, car il avait d'autres modèle en cours dont un pour Kouette.
Il esquissa un léger sourire, content de cette trouvaille et rangea précieusement cette idée dans le méandre de son esprit:

- "Demeurer classe dans toutes les circonstances est tout un art. Mais vous êtes sur la bonne voie. Enfin presque. Vous vous en sortez plutôt bien pour l'essayage."

Son regard se posa sur les cheveux de la jeune fille qui semblaient avoir été un peu dérangés lors de l'essayage. Était-ce vraiment important? Non, pas du tout. Cette précision était un léger tacle, très léger qui se voulait encourageant. L'hôte improvisé n'était pas très doué pour les mots et avait tendance de s'attirer naturellement les foudres de ses interlocuteurs. Mais après réflexion, il regretta un peu ses paroles. Ce n'était pas le rôle d'un hôte de dire ce genre de chose. C'était même plutôt mal vu. Mais bon. Il avisera en fonction de la réaction.
D'ailleurs, niveau job il se la coulait un peu trop depuis le début. Il était temps de reprendre du service, c'est pourquoi il demanda:

- "Souhaitez-vous conserver sur vous cette tenue et souhaitez-vous que l'on vous l'emballe?"

Qui sait? peut-être que les tenues fonctionnaient comme les chaussures. On conserve celle que l'on vient d'acheter et on se fait emballer les autres. Ou inversement. Faudra vraiment qu'il se rencarde sur la fonction d'hôte.

Hrp a écrit:: Votre réponse me convient très bien. Et puis, je n'aurai rien remarqué

Invité

Si elle avait put lire dans les pensées Cira lui aurait dit qu'il fallait A-BSO-LU-MENT qu'il fasse ça ! Les robes c'était bien, elle en avait une collection et les adorait mais elle passait également beaucoup de temps dehors à se promener sur ses terres plutôt que de rester enfermer. Vivre, oui. Moisir, non, ça aurait put être sa devise mais quoi qu'il en soit, promener sur les chemins à pied ou à cheval n'était pas ce qu'il y avait de mieux pour garder une robe en bon état. Du coup les tenues à la garçonne et bien pratiques étaient de mise mais cela manquait un peu de féminité sauf peut être celle de Valeryane.

Je vous en remercie et si vous avez des conseils pour m'améliorer je suis preneuse. Vous devez voir des femmes avec beaucoup plus de classe que moi ici.

Son regard suivit celui du jeune homme et vu la hauteur où il était posé cela ne pouvait qu'être pour ses cheveux. Elle qui pensait que la réflexion était plutôt pour la robe qu'elle avait choisit pour son côté "vadrouille" fut légèrement surprise qu'il ai "bloqué" sur sa coiffure. Oui bon d'accord ils étaient détachés et même pas retenu par un ruban mais elle n'était pas encore mariée donc prenait encore le droit de les avoir ainsi même si à la base ils étaient censé constituer un joli chignon.
Un grand sourire répondit donc à son regard et elle arrangea une mèche derrière son oreille pour la forme avant de répondre à sa question.

Je préfère qu'on me l'emballe. Il fait encore un peu froid pour que je me promène les épaules nues et je n'ai pas de châle. De plus je ne voudrais pas l'abîmer durant le transport, je suis à cheval.

Piouf... Jeune, les cheveux détachés, à cheval, habillée sans réel chichi, là la fille de la Comtesse venait de se tirer une flèche dans le pied question classitude.

Vous me direz également le montant de la robe s'il vous plait.

Messages : 2310 Date d'inscription : 04/10/2014 Ville RP : Pau

Tout en écoutant Cira parler, le jeune homme un peu maniaque posa un genou au sol et réajusta le bas de la robe de la jeune femme pour qu'il tombe avec plus de délicatesse. Puis il se redressa et déclara:

- "Pour tout vous dire, Madomaisèla de Leffe, vous êtes la première cliente que je rencontre. J'imagine que vue le talent de Maistre Valeryane, oui, nos clients disposent de tenues et accessoire classes. Mais encore faut-il qu'ils soient tous en mesure d'y faire honneur. Une chose qu'on ne peut pas vraiment vérifier et que je n'ai pas envie de savoir au final, j'ai très mauvais caractère."

C'est là que l'hôte se rendit compte, qu'il devait sérieusement travailler "sa com'", comme cela lui avait été suggéré à mainte et mainte reprise. Sa porte-parole, au conseil comtal était habituée, elle temporisait avec les autres conseillers mettant en avant, caractère de merde ainsi que son éducation de salle gosse de riche. C'était donc le moment d'essayer. Un instant à ce que c'était d'être classe. Il décida donc de livrer son opinion sur la classe attitude:

- "Être classe, à mes yeux, dépend avant tout du charisme des gens. De par ce charisme, ils peuvent porter les tenues les plus luxueuses aux tenues les plus simples et demeurer classe. Avoir les coiffures les plus sophistiquées aux coiffures aux mèches rebelles. Faire des fautes de goût, mais savoir les porter. Ça reste classe. Prenez une petite sauterie de la noblesse au-dessus d'une structure en bois au-dessus d'une étendue d'eau. Pas trop profonde l'étendue d'eau sinon on risque d'en noyer. Faites céder la structure et vous verrez qui est vraiment classe une fois tout le monde à l'eau."

C'était l'art de faire croire que l'on maitrise tout quelle que soit la situation aussi embarrassante qu'elle soit. Ce qui n'est pas toujours aisé. Fichtre, encore une idée de génie, mais cette fois pour le Béarn. Enfin, il passa à la fracture de bourse ou plutôt la note a réglé. Une dernière fois Gautier repassa en revue la robe. Une robe dicte simple, pas de fils d'or, pas de fils d'argent, pas de broderie luxueuse, pas d'incrustation de pierre précieuse. C'est pourquoi il déclara:

- "Le montant de vostre achat s'élève à 300 écus. Mais étant donné que vous êtes une cliente compulsive, soit une cliente fidèle et qu'on aime nos clients qui nous aiment, vostre fidélité vous permet d'obtenir une légère réduction. Vostre facture et réajustée à un montant de 250 écus. Payable en monnaie sonnante est trébuchante ou en nature."

Invité

Un sourire déjà sur les lèvres, celui-ci s'élargit un peu plus au fur et à mesure qu'il parlait.
De 1, elle était sa première cliente, c'était quand même pas donné à tout le monde d'être le client test et de ce fait tout ce qu'elle lui avait dit pour la tenue à suivre lui serait utile pour la prochaine personne qu'il aurait à accueillir. En gros il y aurait du made in Cira dans son accueil !
De 2, il ne se cachait pas d'avoir mauvais caractère et par le Très Haut que c'était rare ceux qui assumaient ! Elle en avait aussi un sacré et ne s'en cachait pas ce qui pouvait d'ailleurs poser quelques problèmes...

Si vous voulez un conseil, quoi que vous dise un client ou une cliente, gardez le sourire et si vous avez envie de l'étrangler imaginez le sur les latrines, cela vous détendra.

Et puis vint la représentation du mot "classe" pour le jeune homme et plus elle l'écoutait plus ses yeux s'agrandissaient. Quand il eu finit elle le regarda sans voix avant d'éclater de rire.

Je retire ce que j'ai dit, vous méritez un 8 sur 10.

Ralala elle venait de voir un grand nombre de noble dans sa tête avec toutes les déclarations qu'il avait faite. C'est vrai que certains...misère....
Enfin bref il était temps de payer !

Et bien je vous remercie pour la réduction. Par nature vous entendez quoi ? Si je vous fais parvenir des bouteilles de bière cela vous va ?

Et en attendant la réponse elle alla sortit un coffret de sa besace.

Par contre pouvez vous sortir un instant ? Non pas que votre compagnie m'est désagréable mais j'aimerais pouvoir me changer.

Messages : 2310 Date d'inscription : 04/10/2014 Ville RP : Pau

Lorsque Cira annonça que sa révision de la note, Gauttier fût enchanté. Le travail et la persévérance arrivent au bout de tout. Bien évidemment, il comptait se vanter dans les coulisses de la note obtenue. Grossir le truc amplifier la quantité des bons points à sa prestation et ce pendant une semaine.

- "Garder le sourire, je prends note. Mais je ne suis pas certain d'arriver à le faire."

À la moindre contrariété Gautier fronçait les sourcils et carrait la mâchoire. On pouvait parfois voir apparaitre dans ses yeux mordorer des pseudos éclaire, puis il explosait un peu comme le maïs que l'on laissait trop près de la flamme d'un feu. Cela dit, il n'avait jamais encore frappé qui que ce soit, ni sombré dans la vulgarité. Lorsque Cira demanda à Gauttier de quitter les lieux, Gauttier inclina le buste et déclara:

- "Mais, certainement."

Il se redressa et se dirigea vers la sortie tout en disant:

- "Hé bien tout dépend de la qualité de la bière et de la quantité. Parce que nous avons quand même un montant à atteindre: 250 écus."

Puis il referma la porte et décida de poursuivre la conversation dans le couloir. Il se racla la gorge et haussa un peu plus le ton, sans crier pour s'assurer d'être compris:

- "En concret, les paiements en nature dépendent un peu du statut des clients et de leurs métiers. Cela peut être des tissus, du coton, de la laine, des peaux, des fourrures, des perles ou autres pierre précieuse, des colorants, etc."

Il marqua une courte pause, pour reprendre son souffle et reprit:

- "Mais, les produits consommables ça peut être très bien. Enfin... 250 écus de poissons... C'est un peu compliqué à gérer. J'aime avoir une alimentation un peu variée aussi."

Invité

Une fois seule, la jeune fille entreprit de changer de tenue. La robe avait beau être simple il y avait quand même plusieurs couches à enlever et quand elle eu finit de jouer à l'oignon, elle plaça chaque pièce sur la table tout en élevant la voix elle aussi.

C'est la meilleure bière du Royaume, tout les flamands vous le diront mais c'est peut être une mauvaise idée il ne faudrait pas que vous coupiez votre tissus de travers parce que vous voyez flou.

Il est vrai que ce serait embêtant et elle ne savait pas si le jeune homme tenait aussi bien l'alcool que les nordistes. Là bas, la bière ce put être une religion et si on aimait pas on avait intérêt de changer d'avis et vite. La preuve en avait été pour elle même qui avait détesté ça à sa première dégustation et qui avait manqué créer un incident diplomatique. Il faut dire aussi qu'elle n'était pas née flamande et n'avait pas donc pas eu droit à la bière dans l'outre de lait en étant bébé...

Je ne pense pas que ce que je produis sur mon fief vous convienne alors nous allons rester aux écus.

Finissant de s'habiller, elle ramena sa crinière sur le côté pour la tresser avant d'ouvrir à nouveau la porte et de planter ses azurs dans les yeux mordorer de Gauttier.

J'ai l'air d'une poissonnière ?

Cinglante ? Non. Vexée ? Non plus. Plutôt inquiète quand à sa véritable allure à l'instant présent. Par Aristote si c'était vraiment le cas, sa mère allait la tuer.

Messages : 2310 Date d'inscription : 04/10/2014 Ville RP : Pau

Ainsi dont chaque région aurait sa spécificité? Toute la France ne consomme pas du jurançon?
En constat, qu'il avait fait y a pas longtemps lors d'un entretien avec son homologue diplomate de Guyenne. Il avait essayé de lui refiler une bouteille de bord d'eau, ou un truc du genre. Soi-disant le meilleur vin de toute la France. Ce qui n'était pas possible puisque c'était le Jurançon. La bière il connaissait un peu. Le poney qui Tousse, taverne paloise dicte Flexienne, proposaient des bières venant de Sainte-Illinda. Il lui était arrivé plus d'une fois de se retrouver la tête dans un tonneau, sans trop comprendre comment.

- "En fait, je connais peu la bière. Au Béarn, c'est le Jurançon qui domine. Et je suis assez patriote. Donc, je teste peu les produits que je classe comme étranger."

La porte s'ouvrit à nouveau et il se décala un peu pour laisser le libre passage.

- "Les écus sont en effet une valeur sure."

Puis, la question. L'espace d'un instant on peut lire l'incompréhension totale dans le regard du jeune homme. Une poissonnière? Mais. Ha oui... il avait émis l'hypothèse que la jeune femme se chargeait du poisson.

- "Heu... eh bien vous n'êtes pas vraiment l'idée que je me fais d'une poissonnière. "

Notant que la jeune femme avait fait un troisième changement de coiffure il déclara:

- "Vous êtes impressionnante trois coiffures en moins d'une demi-heure. Je ne suis pas certain d'arriver à une telle performance."

De toute évidence, elle maitrisait une technique plus efficace que le handbrush de Gauttier, qui ne lui permettait d'ajuster que très rapidement la main coiffure. Il pointa la direction menant à la caisse tout en déclara:

- "Par ici, je vous prie. D'avance, je vous prie de vouloir m'excuser. Ce n'est pas moi qui réaliserai l'emballage. Sinon on risque de croire que vous avez effectué un achat étrange et la tenue risque de souffrir ce qui serait inadmissible."

Les arcanes de l'emballage n'étaient pas encore un truc que Gautier maitrisait. Il ne captait pas comment avec une corde ou du ruban et un morceau de "papier" on pouvait arriver à des trucs chouette. Avant, il y avait toujours un de ces fabuleux intendants qui lui faisait des trucs mégas classés pour impressionner les gens. Mais depuis, il a fait une chute dans l'échelle sociale et il n'est pas encore tout à fait rodé point de vue travail.

Invité

Le Jurançon elle n'avait aucune idée de ce que ça pouvait être. La jeune fille n'était pas porté sur l'alcool et ne connaissait donc pas tout ce qui se faisait. Ayant passé sa petite enfance en Bretagne elle connaissait le chouchen, puis par quelques événements plus ou moins heureux elle s'était retrouvée sur Toulouse puis en Lorraine où la liqueur de mirabelle coulait à flot, même si l'homme qui l'élevait refusait tout alcool venant du coin et ne jurait que pas le vin d'Anjou, pour finalement se retrouver à boire de la bière dans le nord du Royaume.
Moui en ayant été trimbalé de partout, elle était presque multiculturelle la petite.

Le patriotisme ne doit pas empêcher de découvrir de nouvelles saveurs. Peut être même que cela vous plairait. Je vous ramènerais une bouteille à mon prochain passage.

Tout en parlant, elle avait ouvert le coffret et sortit 2 bourses d'écus. La première ne fut pas ouverte quand à la seconde, elle détacha le lien pour sortir quelques pièces afin d'avoir le compte.

Oh, les tresses sont plus rapides à faire que les chignons et je ne pouvais pas rentrer chez moi sans qu'ils soient attachés. Il y a du vent dehors et à cheval ils m'auraient vite embêté.

Elle lui offrit un léger sourire, rassurée également par ce qu'il avait dit concernant son allure. Glissant les pièces dans la bourse pleine, elle rangea l'autre dans le coffret qu'elle glissa dans sa besace. Elle posa sa lourde houppelande sur ses épaules et enfouie son cou contre la fourrure blanche du col avant de récupérer tout ce qui constituait sa nouvelle robe et de suivre la direction indiquée.

Aucun problème. Tant que je repars avec et qu'elle est en bon état, je me moque un peu de qui l'emballe. C'est à vous que je donne la somme ou à la personne qui emballera ?

Messages : 2310 Date d'inscription : 04/10/2014 Ville RP : Pau

Gauttier patienta un peu que Cira eut passé devant avant de l'accompagner. Les Dames d'abord comme on dit.

-"Je pense que le mieux et d'aussi déposer l'argent à la caisse. Je risquerai d'oublier que je possède sur moi l'argent de Maistre Valeryane ce qui serait ennuyant."

Même si Maistre Valeryane ne tiendrait sans doute pas rigueur au jeune homme pour cet emprunt, non volontaire, d'écus à long terme sans espoir de retour. Vu son haut niveau de distraction, il serait incapable de zapper complètement le truc et de déposer l'argent dans son atelier. Le dit atelier, qu'il baptisait sanctuaire, serait assez rapidement transformé en paradis fiscal. L'argent y sommeillerait tranquillement, soit sous des chutes de tissus soit entre deux fresques. Au bout d'un moment, lorsqu'il serait devenu impossible de se déplacer dans son atelier, il déciderait d'en occuper un autre. Ou pire de ranger. Et lors d'une phase de rangement, relativement rare, il serait tombé sur un trésor, qu'il risquait de considérer comme sien.

Une fois arrivé au comptoir, ce qui ne fut pas long, Gauttier se demanda si oui ou non, il allait procéder à l'emballage de la robe. Après quelques secondes de réflexion, il décida d'être audacieux et de tenter sans chance.
Il commença par disposer avec soin la tenue sur le comptoir après avoir vérifié au moins trois fois que rien de potentiellement dangereux s'y trouvait. Avec beaucoup de délicatesse, il chassa les éventuels plis qui aurait pu se former lors de la manipulation de la tenue.
Ensuite, il commença le pliage, en choisissant les endroits stratégiques au plier et en insérant un tissu protecteur entre deux pliures.
Enfin, le moment le plus délicat. La mise en coffre. Un coffre qui avait été au préalable recouvert d'une toile pour éviter que d'éventuelles échardes abime le tissu de la tenue. Une fois la tenue coffrée, il tapota dessus tout en déclarant:

- "Je pense que c'est bon. La tenue devrait tenir le coup pendant le voyage."

Finalement, c'était plus simple qu'il n'y pensait.

-"Je pense que c'est ici que nous nous quittons. Soyez prudente sur le chemin de vostre retour. Les routes sont parfois très mal fréquentée."

Surtout que niveau criminalité en ce moment c'était chaud. Il inclina légèrement le buste puis se redressa:

-"Au plaisir de vous revoir."

hrp:

Invité

Arrivée au comptoir, Cira confia au jeune homme sa robe et patienta, le regardant finalement faire son emballage. Un léger sourire amusé était collé à ses lèvres de le voir en pleine concentration à si bien s'appliquer.

Vous voyez que vous pouvez y arriver.
C'est très bien, merci.

La jeune fille inclina la tête alors qu'il inclinait son buste et attrapa son coffre.

Je ferais attention, surtout si je veux revenir.
Merci pour l'accueil et vos conseils, ce fut fort plaisant.

Puis la jeune fille déposa ses écus à la caisse et sortit de l'atelier pour rejoindre ses deux gardes qui patientaient auprès des chevaux. Elle tendit le coffre à l'un d'eux, posa son pied gauche sur les mains croisées de l'autre et se laissa hisser sur sa monture avant de tourner bride et de prendre la direction de chez elle.

hrp:

Messages : 2310 Date d'inscription : 04/10/2014 Ville RP : Pau

-"Mercè à vous Madaimoiselà de Leffe. Vous avez été une cliente fort agréable me permettant de m'exercer."

Le couturier inclina légèrement le buste et regarda la jeune femme quitter l'atelier. Une tenue de voyage classe... Pour Gauttier cela paraissait un peu compliqué à réaliser car Maistre Val en proposait déjà un bon rayon. Mais ce n'était pas possible.
Par contre... quand est-ce qu'il allait avoir le temps de bosser sur la tenue... c'était la question. Ses obligations l'appelaient et il n'était pas du genre à se soustraire.

HRP:

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